Caméras, interphones,serrures : le numérique s’invite partout, au bureau comme à la maison! Cette réalité apporte du confort et de l’efficacité. Elle ouvre aussi la porte à de nouveaux risques. En 2024, la CNIL a reçu 5 629 notifications de violations de données, en hausse d’environ 20 % en un an. Le site cybermalveillance a enregistré plus de 282 000 demandes d’assistance en 2023. Les pirates ciblent les accès simples, les mots de passe réutilisés et les appareils mal configurés. Vous installez des caméras IP dans un commerce et pilotez une alarme à distance? Vous connectez un badge d’accès dans un cabinet médical? Retenez votre souffle car ces objets connectés deviennent une porte potentielle pour les cyberattaques. Vous pouvez heureusement réduire ces risques avec des gestes concrets. Voici une méthode pour les pros et les particuliers avec les bons réflexes, les priorités et le niveau de protection à viser!
Quels risques concrets quand on relie une alarme ou une caméra au réseau ?
Relier une alarme, une serrure ou une caméra au Wi-Fi crée un confort réel. Cependant, les objets connectés ouvrent aussi une porte d’entrée vers votre réseau. Un pirate n’a pas besoin de “casser” tout votre système. Il cherche l’équipement le plus faible, souvent un appareil oublié, mal configuré, ou avec un mot de passe par défaut. Les enjeux cybersécurité pour les PME sont très importants. Pour une TPE comme pour un domicile, le risque le plus courant reste l’accès non autorisé . On y retrouve la lecture des flux vidéo, la coupure d’alarme à distance, ou le vol d’identifiants. Ils servent ensuite à d’autres attaques.
Les chiffres confirment la tendance. En 2024, la CNIL a reçu 5 629 notifications de violations de données, soit environ +20 % en un an, avec davantage d’incidents de très grande ampleur. En 2023, on a enregistré environ 280 000 demandes d’assistance*, avec l’hameçonnage en tête des menaces signalées par les particuliers et les pros. Pour un objet connecté de sécurité, ces ordres de grandeur rappellent une réalité simple : l’exposition augmente dès que l’équipement parle à Internet, même si l’usage paraît banal.
Côté terrain, le problème vient moins de la “tech” que des réglages : identifiants faibles, mises à jour reportées, accès cloud non maîtrisés, ou partages trop larges entre prestataires. L’ANSSI souligne d’ailleurs une menace soutenue et la nécessité d’élever le niveau « d’hygiène numérique », notamment à l’approche d’événements sensibles. Pour une PME multi-sites ou une maison équipée, chaque objet connecté doit donc suivre des règles simples. Avec votre partenaire sécurité, limitez les accès, séparez les usages, tenez les correctifs à jour. Vérifiez régulièrement ce qui est exposé depuis l’extérieur et pensez à la sécurité de vos emails !
Objets connectés : comment choisir et configurer un appareil sans prendre de risques?
Dirigez-vous vers un partenaire fiable et posez vos questions. Questionnez-le sur la présence de mises à jour régulières et la possibilité de changer les mots de passe par défaut pour les objets connectés. Privilégiez les professionnels dont les services sont reconnus et appliquez des mesures d’hygiène numérique dès le départ notamment menaces croissantes concernant les BYOD. Son guide liste 42 gestes concrets pour élever le niveau de base. Vous faites équiper un commerce, un cabinet médical ou une maison? La logique reste la même. Vous devrez faire vérifier la capacité à mettre à jour, la politique de support, et la documentation sécurité.
Votre partenaire sécurité passera à la configuration. Il remplacera tout mot de passe par défaut, activera l’authentification à deux facteurs si elle existe, et limitera les accès à ces seuls objets connectés. Misez sur la robustesse des mots de passe. Cela est utile pour encadrer la longueur et la complexité. Procurez vous le mémo pratique “10 conseils” : changer les mots de passe, mettre à jour sans tarder, contrôler les paramètres de sécurité et protéger les informations personnelles. Notez aussi qui a accès à quoi et fermez les partages inutiles. Gardez la main sur les comptes administrateurs!
Un professionnel séparera le réseau des équipements sensibles du Wi-Fi invité. Il évitera de mélanger domotique, sécurité et postes de travail sur le même segment. Chaque objet connecté peut servir de tremplin. Ce cloisonnement limite l’impact d’un incident et simplifie les contrôles. Vous garderez un inventaire à jour, avec la liste des appareils, leurs versions logicielles et les dates de correctifs. Vous planifierez ensuite avec votre technicien des vérifications régulières, comme vous le faites déjà pour l’alarme, la vidéosurveillance ou le contrôle d’accès. La domotique en est l’exemple phare avec ses avantages tout confort mais n’oubliez pas non plus les risques !
Quelles routines simples adopter chaque mois pour rester protégé ?
Commencez par un rituel court. Tenez un inventaire à jour, vérifiez les mises à jour et notez les dates appliquées. Lisez les alertes et appliquez les correctifs énoncés par votre partenaire sécurité sans attendre. Il contrôlera également les réglages sensibles : accès à distance, partage de comptes, et exposition Internet. Structurez ces gestes, y compris le suivi des mises à jour et le suivi des correctifs. Gardez en tête ces conseils pratiques pour chaque objet connecté.
Changez ensuite les mots de passe trop anciens et désactivez les comptes inutiles puis activez l’authentification à deux facteurs dès que possible. Attention à l’authentification et le cycle de vie de vos mots de passe. La CNIL met à jour ses repères pour des mots de passe robustes, adaptés aux usages en entreprise comme à la maison. Un professionnel vous expliquera comment centraliser les comptes administrateurs et enregistrer qui a accès à quoi. Vérifiez également les journaux de connexion des systèmes liés à chaque objet connecté et recherchez les anomalies évidentes. Veillez aussi à la protection des données personnelles de toutes les parties prenantes de votre entreprise.
Terminons par la résilience. Il faudra ensuite tester la sauvegarde et la restauration en séparant les usages : réseau invités, réseau bureautique, réseau sécurité. Contrôlez également le Wi-Fi et faites changer la clé si besoin. Le site cybermalveillance.gouv.fr propose une liste courte de dix mesures : mises à jour, mots de passe solides, sauvegardes régulières, et contrôles des paramètres. Son mémo dédié aux appareils intelligents rappelle aussi l’intérêt de limiter les accès et de réinitialiser les données avant cession. Documentez tout! Planifiez la prochaine revue avec un professionnel. Traitez également chaque objets connectés comme un point d’entrée à surveiller, au même titre qu’une porte physique! N’oubliez pas non plus que côté particuliers, la cybersécurité est également un sujet priorité.
Caméras et serrures connectées : quelles règles CNIL dois-je respecter, et comment réagir en cas d’incident ?
Commençons par le cadre. Une caméra en magasin, au bureau ou à la maison filme des personnes? Souvenez vous qu’il faut définir un objectif légitime, informer clairement, limiter les zones (pas de toilettes, pas de postes dédiés au personnel en continu) et qu’il faut garder une durée de conservation courte des images. Pour une entreprise, vous devrez ABSOLUMENT éviter la surveillance permanente des salariés et limiter l’accès aux images aux seules personnes habilitées. Ces repères s’appliquent aussi si un objet connecté transmet des images vers le cloud : affiche d’information visible, registre des traitements, et contrôle des droits d’accès. Entreprises, soyez prudentes avec le RGPD sur cette question.
Poursuivons toujours avec les bonnes pratiques. Pour les systèmes d’objets connectés : réduisez la surface d’attaque, et contrôlez l’origine des connexions, tenez les mises à jour, et segmentez le réseau. Gardez donc une trace des versions et coupez les services inutiles. Appliquez ensuite nos conseils avisés sur les mots de passe : secrets robustes, renouvelés quand c’est nécessaire, et protection des accès sensibles. Les objets connectés respectent ces règles simples, que vous soyez une TPE ou un particulier. Vérifiez aussi vos systèmes de contrôle d’accès, il serait malvenu qu’ils soient des passoires à données.
Préparez enfin la réponse à un potentiel incident avec votre partenaire sécurité. En cas d’accès suspect, il isolera l’équipement problématique et changera les identifiants pour ensuite procéder à une mise à jour. Il vous aidera à conserver les preuves. Depuis le 17 décembre 2024, la plateforme 17Cyber centralise le signalement et l’orientation vers les bons services (Perceval, Pharos, forces de l’ordre). « Il faut traiter chaque objet connecté comme une porte d’entrée : vous fermez proprement, vous surveillez, et vous savez qui appeler si un problème survient. »souligne Cédric Queiroz, Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information chez Access Protection.
PME et domiciles : quelles erreurs coûtent le plus, et comment les corriger en 30 minutes ?
Première erreur : on achète, on branche, on oublie. Mots de passe par défaut, mises à jour reportées, comptes partagés… Sur un objet connecté, ces failles ouvrent la porte à tout le réseau. Le signal faible devient alors incident déclaré : la CNIL a reçu 5 629 notifications de violations en 2024, soit environ +20 % en un an, avec davantage de cas de grande ampleur. Corrigez viiite : changez tous les identifiants administrateurs, activez l’authentification à deux facteurs si possible, et notez la version logicielle de chaque équipement pour suivre les correctifs!
Deuxième erreur : on mélange tout sur le même Wi-Fi et on surexpose le cloud. Un voleur récupère un mot de passe, rebondit d’une caméra vers la messagerie, puis vers la facturette. En 2023, cybermalveillance.gouv.fr a recensé plus de 282 000 demandes d’assistance. On y retrouve l’hameçonnage en tête des menaces signalées par particuliers et pros. Un professionnel vous aidera à cloisonner le réseau des systèmes de sécurité. Il limitera les partages en ligne et vérifiera les droits d’accès de chaque objet connecté (lecture seule quand c’est possible, comptes nominatifs, pas de compte “invité”). Le piratage de votre système d’alarme est une éventualité à ne surtout pas prendre à la légère.
Plan d’action de votre technicien en 30 minutes :
- Inventaire express : listing de toutes les caméras, alarmes, serrures, interphones et leur adresse IP ; une ligne par objet connecté avec modèle et version.
- Corrections immédiates : changement de mots de passe, mises à jour, désactivation des services inutiles.
- Cloisonnement rapide : réseau invité séparé, pas de pont avec les postes de travail.
- Vérifications : qui a accès aux images ? combien de comptes admins ?
- Ressources : appliquer les recommandations pour les systèmes d’objets connectés
Objets connectés : comment travailler avec un partenaire sécurité sans perdre la main sur la sécurité ?
Commencez par cadrer le service. Demandez des mises à jour garanties, des délais d’application, et un inventaire partagé des équipements reliés. Exigez la suppression des mots de passe par défaut, l’activation d’une double authentification quand elle existe, et un plan de reprise simple si un appareil tombe en panne.
Précisez ensuite les règles de confidentialité et d’information. Pour la vidéo au travail ou en magasin, affichez les panneaux, limitez les zones et encadrez l’accès aux images. Ces bonnes pratiques valent aussi quand un service cloud entre en jeu. Avant la mise en service, suivez les conseils de votre partenaire sécurité dédiés aux appareils reliés, puis documentez qui voit quoi, combien de temps, et pour quelle finalité, afin de réduire l’exposition inutile de chaque objet connecté.
Préparez enfin la réponse à incident avec des réflexes écrits : isolement rapide de l’équipement, changement d’identifiants, mise à jour et conservation des traces. Si des données personnelles sont touchées, le RGPD impose la notification à la CNIL dans les 72 heures “si possible”. Cela avec la possibilité de compléter ensuite les informations manquantes. Votre prestataire pourra aider, mais la responsabilité vous incombe, ne l’oubliez pas. En parallèle, 17Cyber offre un parcours d’assistance officiel et oriente vers les bons services en cas d’attaque signalée depuis un objet connecté.
Objets connectés ou comment faire de la technologie votre alliée!
Vous gagnez en confort avec vos systèmes reliés et aussi en surface d’attaque. Le risque ne vient pas d’un seul appareil. Il naît d’un empilement de petits oublis : mises à jour en retard, mots de passe faibles, accès partagés. Si vous êtes une entreprise, misez vraiment sur la formation de vos salariés en cybersécurité.Tenez un inventaire, segmentez le réseau et activez l’authentification à deux facteurs. Vérifiez ensuite qui a accès aux images et aux commandes. Pensez à garder des preuves et un plan d’action en cas d’incident. Pour la suite, suivez les repères de votre technicien sécurité et contactez le si besoin. Demandez à votre intégrateur un engagement clair sur les mises à jour et la confidentialité. Les objets connectés méritent une attention continue. Vous protégerez ainsi vos locaux, vos équipes et vos données. Et vous ferez de la technologie votre véritable allié et pas votre talon d’achille!